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La filière française des Smart Grids mobilisée autour des Smart Îles à la European Utility Week 2017


Publié le 18 Octobre 2017



Du 3 au 5 octobre derniers, plus de 45 entreprises françaises s’étaient donné rendez-vous sur le pavillon Créative France lors de la European Utility Week 2017 à Amsterdam. Pour cette nouvelle édition, le thème mis à l’honneur par la délégation tricolore était celui des Smart Îles. Au travers de sujet, de nombreuses briques technologiques essentielles des Smart Grids ont été abordées : intégration des renouvelables, gestion de la flexibilité, conduite des réseaux, développement des microgrids, intégration du véhicule électrique, Internet des objets, …


La ferme éolienne Husahagi aux Iles Féroé – Crédit photo SEV

Une offre française présente à chaque maillon de la chaîne de valeur

Véritables Smart Grids à échelle réduite, les projets de Smart Îles nécessitent la coopération de nombreuses compétences. La filière française des Smart Grids dispose de cette atout majeur de pouvoir accompagner les porteurs de projets Smart Grids à chaque étape de la réalisation de leurs projets :

  • Conception de projet : La filière française offre un écosystème unique de scientifiques, de consultants et de chefs de projet aptes à la réalisation d’études techniques, économiques, sociales, financières et bien d’autres.

  • Fournisseurs de solution : Un nombre très important de solutions technologiques a été développé par les entreprises françaises sur le sujet des Smart Îles, dont des solutions de pointe dans les domaines du logiciel, de l’IT, des composants électrotechniques ou encore du stockage.

  • Intégrateurs de systèmes : L’écosystème français bénéficie également d’entreprises d’intégration de systèmes de grande envergure, disposant d’une grande expérience dans les projets d’infrastructures en France et à l’international.

  • Gestion opérationnelle : Les opérateurs de réseaux français, et le tissu d’acteurs qui les accompagnent, disposent d’une expérience inégalée pour la maintenance et la gestion des infrastructures énergétiques.

Une expertise de pointe dans de nombreux domaines en lien avec les Smart Îles

Intégration des renouvelables, gestion de la flexibilité, conduite des réseaux, développement de microgrids, intégration du véhicule électrique, Internet des objets, … La filière française dispose d’une expertise de pointe sur de nombreuses briques technologiques indispensables à la bonne réalisation des projets de Smart Îles.

Think Smartgrids tableau compétences membres
Tableau de synthèse des compétences Smart Îles de la filière française – Crédit Think Smartgrids

Le tableau ci-dessus recense les domaines de compétences d’un panel d’acteurs français de la thématique des Smart Îles.

Des projets de démonstration de grande envergure

Au-delà de ses atouts théoriques, la filière française des Smart Grids s’est également illustrée dans la réalisation de plus de 200 projets de démonstration sur la thématique des Smart Îles.

Think Smartgrids plaquette ZNI photo ile de sein
Vue aérienne de l’Ile de Sein – Crédit photo Sabella

  • Projet Husahagi : Dans les Îles Féroé, la filière française a mené un projet d’intégration d’une ferme éolienne de 12 MW faisant appel à plusieurs modules de stockage ion lithium d’une puissance totale de 2 MW. Grâce à ce dispositif, les pertes issues de la gestion du parc éolien ont été réduites de 30 à 10 %, et le réseau de distribution local a été stabilisé jusqu’à obtenir un taux de pénétration d’énergie éolienne de 85 %.

  • Île de Sein : L’Île de Sein dispose de moyens de production électrique variés : 0,7 MW de photovoltaïque, 1 MW d’éolien, 2,2 MW d’hydroélectricité et 5,2 MW de géothermie. A l’aide d’une infrastructure de compteurs intelligents et de 1 MW de stockage ion lithium, la filière française a réussi à atteindre une autonomie énergétique complète de l’Île. Il s’agit d’un projet de référence pour la filière française sur le sujet des Smart Îles.

  • Projet PUSH : Le projet PUSH a été déployé en Guyane française, dans les Caraïbes, en Corse et sur l’île de la Réunion. Il a consisté dans la mise en place d’un système de captation et de transmission de données énergétiques issues de centrales renouvelables. Pour la première fois, un pas de temps de 5 minutes a été utilisé, ce qui a permis de calculer en quasi temps réel le taux de pénétration des énergies solaires et éoliennes sur le périmètre du projet. Ce dispositif a permis un meilleur contrôle et une augmentation de 30% de la pénétration des énergies renouvelables.

  • SCADA avancé : Sur le même périmètre que le projet PUSH, la filière française a mis en place un système de SCADA avancé, qui a permis un monitoring en temps réel des infrastructures de distribution. En ont résulté, une meilleure anticipation des situations de déséquilibre et une réduction drastique des interruptions de service.

ITEMS International pour Think Smartgrids

Cet article a été réalisé avec la collaboration de Michael Lippert, Business Development Manager pour la société Saft, spécialiste du stockage de l’énergie.