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COP21 : Bilan de la conférence pour les Smart Grids

Publié le 17 Décembre 2015

Dans la journée du 12 décembre, 195 Etats-Membres se sont entendus sur un accord historique pour la lutte contre le réchauffement climatique. Ce traité signe le point de départ de politiques publiques visant à décarboner l’économie mondiale. Les solutions énergétiques de demain auront un rôle majeur dans cette transition énergétique planétaire. Bilan pour les Smart Grids de cet élan global sans précédent.

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Séance plénière de la COP21 – Crédit photo : Flickr Cop21 en CC

La transition énergétique sera intelligente ou ne sera pas

Les énergies fossiles sont responsables de 80% des émissions planétaires[1]. Si l’humanité souhaite maintenir l’élévation du climat sous la barre des 2°C en 2100, cela signifie qu’elle devra diviser par 5 ses émissions de CO2. Cet effort considérable nécessite de mettre en oeuvre toutes les stratégies de réduction possibles : réduction des consommations, efficacité énergétique et mise en oeuvre de productions renouvelables. Cependant, seules les solutions Smart Grids pourront garantir une bonne utilisation de la production renouvelable. Les énergies éolienne et solaire sont par nature intermittentes et décentralisées. Elles nécessiteront des systèmes intelligents pour assurer leur bonne intégration dans le réseau. La filière française des Smart Grids est mobilisée pour relever ce défi.

100 milliards par an pendant 85 ans

Une des avancées majeures de l’accord de Paris réside dans le financement du Fonds Vert à hauteur de 100 milliards de dollars par an dès 2020. Si cet engagement était déjà annoncé, il est désormais officiellement acté. Ce ne sont donc au moins 8 500 milliards de dollars qui seront investis d’ici à 2100 dans des projets d’atténuation et d’adaptation. Un nouvel objectif chiffré d’aide financière collectif devra être présenté d’ici 2025 pour aider les pays du sud à faire face aux impacts du réchauffement climatique. Une partie de ces financements pourra être orientée vers des projets Smart Grids. Plusieurs pays en Afrique et en Asie avaient d’ailleurs explicitement mentionné le déploiement de smart Grids  dans les engagements qu’ils avaient transmis aux Nations Unies avant la Conférence au travers des fameuses “contributions prévues déterminées au niveau national”[2].

Un signal fort pour les décideurs économiques et financiers

La Conférence de Paris  adresse aux sphères économiques et financières un signal sans précédent en faveur du développement des énergies nouvelles. De puissants acteurs financiers avaient anticipé ce signal en annonçant une réorientation de leurs investissements des énergies fossiles vers les énergie renouvelables. C’est également le cas d’industriels comme Engie, en France, e-on et RWE en Allemagne.

 

ITEMS International pour Think Smartgrids

 

Crédit photo : Flickr Cop21 en CC

[1] Ministère du Développement Durable, Les chiffres clés du climat en France et dans le monde, 2015, lien

[2] Think Smartgrids, article COP21 : La place des Smart Grids dans les négociations

 

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COP21: Outcome of the conference for the Smart Grids sector

Publié le 17 Décembre 2015

[leap_dropcap style=”style-1″]O[/leap_dropcap]n 12 December 195 member states came to a historic agreement on global warming. This treaty marks the starting point for public policies aimed achieving a carbon-free global economy. Tomorrow’s energy solutions will have a large part to play in this global energy transition. A look at what is at stake for Smart Grids in this unprecedented global movement.

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Plenary session at COP21 – Photo: Flickr Cop21 en CC

The energy transition will be smart, or else it won’t be

Fossil fuels are responsible for 80% of global emissions. If humanity intends to cap global warming under 2°C in 2100, it will need to divide emissions of CO2 by 5. This considerable effort means that all the strategies for emission reductions will need to be put in place: reduction of consumption, energy efficiency and the putting in place of renewable production. However, only Smart Grids will be able to guarantee a good use of renewable production. Wind and solar power are by nature intermittent and decentralised. They will require intelligent systems to ensure their proper integration in the grid. The French Smart Grid sector is mobilised to face this challenge.

 

100 billion a year for 85 years

One of the major advances of the Paris agreement concerns the financing of the Green Fund to the tune of $US 100 billion a year from 2020. If this commitment was already announced, it is now officially enacted. Therefore it is at least $US 8,500 billion that will be invested between now and 2100 in projects for carbon reduction and adaptation. A new budgeted objective of financial aid should be presented between now and 2025 to assist countries in the South to face up to the impacts of global warming. Some of this funding could be oriented towards Smart Grid projects. In fact, several countries in Africa and Asia explicitly mentioned the deployment of Smart Grids in the commitments that they submitted to the United Nations before the Conference through the famous “Intended Nationally Determined Contributions”.

 

A strong signal for economic and financial deciders

The Paris conference sends an unprecedented signal to economic and financial circles in favour of the development of new energies. Powerful financial actors had predicted this signal by announcing the redirecting of their investments from fossil fuels to renewable energies. This is also the case of companies like Engie in France or RWE in Germany.

 

 

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